Un travail de sept heures en échange du RSA ?

Le gouvernement remet aujourd’hui un rapport visant à améliorer l’efficacité du Revenu Minimum de Solidarité (RSA) : il est notamment préconisé la mise en place d’un travail hebdomadaire obligatoire pour une partie des allocataires.

Trois mois après la polémique suscitée par le ministre Laurent Wauquiez, alors chargé des affaires européennes, qui avait proposé d’instaurer un travail obligatoire gratuit pour les bénéficiaires du RSA en contrepartie de leur allocation, c’est cette fois Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général-adjoint de l’UMP, qui, s’appuyant sur un rapport à remettre aujourd’hui au président de la République, propose la mise en place d’un dispositif d’insertion pour les « RSistes» sous forme, là aussi, d’un emploi obligatoire, mais payé.

Le travail préconisé dans le rapport se traduirait  par des contrats aidés de sept heures hebdomadaires, obligatoires et rémunérés à 95% du SMIC, alors financé à 95 % par l’Etat et les départements. Ce dispositif s’adresserait à une partie des allocataires qui « sont en état de travailler » a souligné l’ancien ministre des Solidarités Actives sur Europe 1, ce qui représenterait environ 130 000 personnes.

Bien évidemment, le montant de leur allocation sera revue à la baisse en fonction du revenu généré par la reprise d’activité, mais dans tous les cas, les allocataires seraient « gagnants » a annoncé Marc-Philippe Daubresse puisqu’ils percevraient, en moyenne, « 130 euros de plus grâce à ce contrat ».

Le refus de deux offres d’emploi entraînerait la réduction du RSA.

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