Le premier ministre manuel Valls a remis sur la table un vague projet de revenu minimal qui fusionnerait plusieurs aides sociales, depuis le RSA jusqu’au minimum Vieillesse.
Nouveau marqueur de la gauche, le « revenu minimal d’existence », de plus en lus évoqué dans les cercles économiques et politiques, a été de nouveau évoqué par le premier ministre Manuel Valls, en référence au dispositif qui s’apprête à être mis en place en Finlande dès l’année prochaine sous la forme d’un « revenue universel ».
Une enveloppe de 400 euros ?
Le modèle français, s’il devait être un jour mis en œuvre, serait toutefois bien différent du scandinave. dans l’esprit du premier ministre, il s’agirait de fusionner plusieurs aides sociales dans une seul et même enveloppe à laquelle pourrait aussi prétendre les jeunes de moins de 25 ans. Il ajoute que ce projet, aux contours encore très flous, serait «un grand chantier pour la gauche» car «il y a des champs, dans la réduction des inégalités, que nous devons être capables d’explorer».
Il y a quelques mois, Matignon avait réceptionné un rapport réalisé par le député PS Christophe Sirugue, devenue entre-temps Secrétaire d’Etat à l’Industrie, dans lequel était déjà question d’un « revenu minimal d’existence ». Le parlementaire y évoquait notamment mise en place d’une enveloppe de 400 euros par mois, qui serait «complété par un revenu d’insertion». Le dispositif sera accessible à tous les actifs de plus de 18 ans.