Il a hier été question de l’avenir du dispositif de la médiation du crédit. Lors d’une réunion de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le PDG de la Société Générale à évoquer sa mise en veille à partir de 2011… D’après le médiateur national du crédit qui doit remettre fin 2010 un rapport sur le dispositif, ce serait trop tôt.
Se passer du médiateur du crédit à partir de 2011. L’hypothèse est formulée par le PDG de la Société générale : Frédéric Oudéa qui juge qu’ « après 2010, le dispositif doit être mis en veilleuse ». Il s’exprimé hier (jeudi 25 mars) au cours d’une réunion sur le crédit aux entreprises organisée par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale
D’abord envisagé comme une mesure temporaire destinée à faciliter l’accès au financement des entreprises, l’Etat a décidé l’été dernier de prolonger le dispositif de médiation du crédit en raison du succès qu’il rencontrait.
Frédéric Oudéa a déclaré : « les banques ont revu leurs dispositifs en interne. A notre sens, les choses peuvent fonctionner normalement », mais Gérard Rameix : médiateur national du crédit estime pour sa part que la mission qu’il pilote aura probablement malheureusement toujours raison d’être en 2011.
Un avis semble-t-il partagé par les députés (sans distinction de sensibilité politique) présents lors de la réunion.
En un peu moins de 16 mois d’existence, la médiation du crédit a instruit et clos 15 500 dossiers avec succès dans pratiquement deux tiers des cas. C’est ainsi près de 100 000 entreprises dont elle a renforcé l’activité, permettant à ses dirigeants de débloquer des crédits qu’on leur refusait (pour un montant global de 2,5 milliards d’euros).