La CGT vient d’annoncer la reconduction de la grève des TGV et TER demain vendredi.
Et un, et deux, et trois jours de galère pour les usagers de la SNCF. Après mercredi et jeudi, une nouvelle journée morte (ou presque) s’annonce dans les transports vendredi. Faute d’avoir obtenu une révision du projet de réforme ferroviaire, la CGT vient d’annoncer la reconduction du mouvement qu’elle a initié deux jours plus tôt avec le syndicat Sud-Rail.
Après un pic de ralentissement mercredi sur les réseaux TGV et TER, aggravé sur les routes par la grève des taxis pour dénoncer la concurrence des Véhicule de Tourisme avec Chauffeur (VTC), le mouvement s’est (un peu) affaibli jeudi, le taux de débrayage s’établissant à 22,5% (contre 27,8% la veille). Toute la journée, le nombre de TGV en service a été réduit de 50%, notamment sur les axes Nord et Atlantique, le gros point névralgique se situant sur le nœud ferroviaire d’Ile-de-France.
Pour vendredi, les usagers doivent s’attendre, peu ou prou, au même flux. Les deux syndicats CGT et Sud-Rail demandent aux cheminots et autres personnels de la SNCF de se rassembler devant le Ministère des Transports à Paris et mener d’autres actions partout en France pour réclamer « une autre réforme ».
Les syndicats protestent contre l’ouverture totale du secteur des transports à la concurrence et la fusion de la SNCF et de RFF avec des moyens mutualisés, et des instances représentatives communes. Ils demandent aussi une reprise par l’Etat de la dette ferrviaire (44 milliards d’euros).