En entreprise, le travail de la Direction Générale s’articule autour de nombreuses missions très variées et relativement ancrées dans les cultures d’entreprises. Son rôle de coordination, et plus spécifiquement de management général, est de plus en plus souvent amené à évoluer en raison des attentes changeantes des salariés et des consommateurs. Pour développer l’entreprise dans le bon sens, c’est à la Direction Générale de se réinventer et d’impulser un changement global.
Stratégie, pilotage, représentation : des missions variées pour la Direction Générale
Historiquement, la fonction de la Direction Générale d’entreprise s’est structurée autour de trois axes : l’élaboration de la stratégie, le pilotage des opérations et la représentation externe. Dans les plus grosses structures, elle est composée de plusieurs acteurs (président, président-directeur général (PDG), directeur général, directeur général adjoint, secrétaire général, etc.) qui se partagent les missions suivantes :
- La Direction Générale travaille avec le Conseil d’Administration (CA) pour élaborer la stratégie de l’entreprise. En amont, elle est chargée de réaliser fréquemment des audits et diagnostics sur la situation globale de l’entreprise, avec des outils de performance, pour proposer des solutions et conseiller au mieux le CA. En aval, elle est chargée de planifier la stratégie correspondant à la politique décidée par le CA.
- La Direction Générale pilote ensuite la mise en œuvre de la stratégie ainsi planifiée en travaillant avec les différentes directions : finances, commerce, communication, ressources humaines (RH), etc. Elle a donc un rôle central de coordination et de suivi des opérations. Elle s’assure également du bon respect des obligations légales.
- La Direction Générale a enfin un rôle de représentation interne et externe. Elle représente l’entreprise et ses employés devant le CA, les investisseurs, les actionnaires, les syndicats, mais aussi devant la presse, les pouvoirs publics ou encore les fédérations et associations professionnelles.
La situation est différente dans les Très Petites entreprises (TPE) et dans les Petites et Moyennes Entreprises (PME) : la Direction Générale est souvent composée d’une seule personne chargée à la fois de la stratégie, du pilotage et de la représentation. Les missions sont plus tournées vers l’opérationnel et le management de proximité, les rapports hiérarchiques étant plus directs et moins complexes.
Un rôle de management général : vers plus de RSE ?
Si ce rôle de management de proximité est central dans les petites entreprises, en raison des rapports hiérarchiques directs avec tous les employés, les Directions Générales des grandes structures ont également un rôle de management général et transversal important lié à la gestion courante et à la supervision globale des équipes. Quelles que soient les tailles des entreprises, les membres de la Direction Générale sont donc de plus en plus fréquemment concernés par les enjeux liés à la Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises (RSE), et plus particulièrement au volet social. Déjà en 2018, l’étude Deloitte sur les tendances RH des dirigeants d’entreprises mettait en avant cette évolution :
- 70% des interrogés indiquaient que les questions sociales et sociétales étaient importantes pour eux ;
- 73% indiquaient que les dispositifs de bien-être au travail étaient essentiels pour fidéliser leurs collaborateurs ;
- 78% indiquaient que la mise en place d’une politique RSE reposait sur une forte collaboration entre les dirigeants.
Cette évolution, déjà amorcée depuis quelques années mais pas encore aboutie dans toutes les structures, répond aux attentes changeantes des salariés et des consommateurs. Selon l’édition 2022 du baromètre national de perception de la RSE, publiée par le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF), les questions de santé, de sécurité et de qualité de vie au travail sont jugées prioritaires par près de 75% des salariés du privé. Par ailleurs, la mise en place d’une politique RSE efficace semble intimement liée à la productivité des salariés, mais aussi à l’image de l’entreprise auprès des consommateurs. La Direction Générale a donc tout intérêt à mettre en place une politique RSE efficace, ne serait-ce que pour assurer et améliorer la rentabilité de l’entreprise.
Faire évoluer la Direction Générale pour faire évoluer l’entreprise
En effet, au vu de sa position stratégique et de pilotage, c’est l’évolution de la Direction Générale qui guide l’évolution de l’entreprise : la mise en œuvre d’une politique RSE efficace passe nécessairement par elle. S’il est possible, à terme, de créer un poste de responsable RSE, voire un département RSE, c’est bien à la Direction Générale d’impulser le changement.
Pour être accompagnées dans ces évolutions transversales nécessaires, de plus en plus d’entreprises ont recours au management de transition. Adequancy, référence digitale du management de transition, s’est donnée pour mission de mettre en relation des directeurs généraux de transition professionnels et les entreprises en demande d’expertise pour accompagner ces dernières sur le chemin du changement. Passer par Adequancy, c’est l’assurance de trouver un manager de transition efficace et correspondant aux besoins RSE de l’entreprise.
Par exemple, un directeur général de transition envoyé par Adequancy est récemment intervenu dans une entreprise leader dans le secteur de l’industrie. Il s’est chargé du bon déploiement de la politique RSE dans chaque département, et a également assuré l’amélioration de la productivité industrielle et la structuration des acquisitions et de la politique de croissance externe, le tout en quelques mois seulement.