L’allongement de la durée de cotisations devrait être la mesure phare de la prochaine réforme des retraites. Mais le gouvernement planche aussi sur une éventuelle hausse de la CSG.
Plutôt qu’une hausse des cotisations vieillesse, le gouvernement serait sur le point d’opter pour une hausse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) afin de compléter la réforme des retraites qu’il présentera au Parlement à la fin de l’été.
Cet impôt, instauré en 1990 pour financer la Sécurité Sociale, est, comme son nom l’indique, prélevé sur tous les types de revenus, y compris ceux du capital, et pas sur les seuls salaires. « C’est un avantage par rapport aux cotisations salariales » a estimé le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux, au micro de RTL, « c’est pourquoi je souhaite que « cette piste soit mise à la discussion (…) bien sûr elle ne doit pas être écartée ».
La prochaine réforme de retraites devrait privilégier un nouvel allongement de la durée de cotisation, à 43 ans dans un premier temps (contre 41,9 aujourd’hui), sans toucher au curseur de l’âge légal, qui sera de 62 ans pout tout le monde à l’horizon 2016.
Au printemps, une Commission présidée par la haut fonctionnaire Yannick Moreau avait préconisé une hausse continue des cotisations vieillesse de 0,1 pont pendant quatre ans, mais le Medef s’était opposé à ce projet sous prétexte qu’il alourdirait encore les charges des entreprises.