Le Conseil d’orientation des retraites (COR) a rendu un avis favorable au maintien de la durée de cotisation à 166 trimestres pour la génération de salariés née en 1956.
La loi Fillon de 2003 avait programmé un allongement progressif des cotisations ouvrant droit à une retraite à taux plein. Elle avait aussi prévu que l’espérance de vie soit prise en compte dans l’évolution de la durée des cotisations. C’est la mission du Conseil d’orientation des retraites (COR). Celui-ci doit, chaque année, rendre un avis consultatif sur la nécessité ou non pour telle ou telle génération de salarié de cotiser plus longtemps.
Durée de cotisation est espérance de vie
Ce mardi, le COR se prononçait sur la génération de 1956. Et les nouvelles sont bonnes : les travailleurs nés cette année là devront cotiser, comme leurs homologues de 1955, 166 trimestres, soit 41,5 années, pour percevoir une retraite sans décote.
Le conseil précise : « en vertu de la loi du 21 août 2003, la durée d’assurance évolue de manière à maintenir constant, jusqu’en 2020, le rapport constaté en 2003 (soit 1,79) entre la durée de cotisation et la durée moyenne de retraite ».
Rappelons que, précédemment, le curseur avait été déplacé à 163 trimestres pour la génération 1951, à 164 pour la génération 1952 et à 165 pour les générations 1953 et 1954. Parallèlement, l’âge de départ légal va être progressivement porté de 60 à 62 ans jusqu’en 2016 (sauf pour les carrières longues).