Selon une nouvelle prévision de la Banque de France, le dernier trimestre 2013 s’est traduit par un frémissement de croissance (+0,5%) notamment porté par une hausse de la production industrielle (+1,3% en novembre).
Non, la croissance ne redémarre pas en France. En tout cas, rien ne montre qu’elle soit partie pour durer, et encore moins qu’elle atteigne un niveau suffisamment élevé (+1,5% minimum) pour créer de l’emploi. Disons, pour être plus exact, que le PIB a traversé un (bref) vent porteur fin 2013. Les chiffres devraient le démontrer : la banque de France d’abord, a confirmé sa prévision de croissance à +0,5% sur le dernier trimestre 2013 (après -0,1% au deuxième).
Un effet d’aubaine ?
Si ce résultat se confirme, la croissance française sur l’ensemble de 2013 s’établira aux alentours de +0,1%, voire 0,2% au mieux. Mais le gouvernement attend une accélération cette année (+0,9%).
La petite embellie du quatrième trimestre 2013 traduit notamment une hausse de la production industrielle que l’Insee évalue à +1,3% sur le mois de novembre dernier (après -0,5% en octobre).
Un bon résultat qui n’irradie malheureusement pas l’ensemble du secteur industriel : selon l’Insee, la hausse de la production de novembre s’explique en partie par le redémarrage d’une raffinerie après plusieurs mois d’une mise en sommeil pour maintenance. Un « fait exceptionnel qui explique le dynamisme du raffinage (+22%) sur la période étudiée.
Car à l’autre bout de la chaîne, la production manufacturière stagne (+0,2% après +0,3% en octobre). En revanche les secteurs de l’énergie, l’eau et les industries extractives ont connu une croissance convenable (+6,3%). elle fut plus modérée pour les matériels de transport (+1,3%).
La production végète toujours en revanche (+0,1%) « dans les activités industrielles englobant la chimie, les plastiques et les minéraux non métalliques, le bois, le papier, la pharmacie, la métallurgie, le textile, habillement, cuir et chaussure » souligne l’Insee.