Nombreux sont les entrepreneurs qui croient pouvoir moins investir grâce à la reprise d’entreprise plutôt que grâce à la création. Le financement de la société est donc déterminant. Tour d’horizon des montages financiers susceptibles d’intéresser un entrepreneur.
On peut d’abord espérer une participation de la personne ayant cédé l’entreprise. Le cédant peut décider de venir en aide à son successeur selon 2 formules. Grâce au crédit vendeur, un délai de règlement de 2 à 3 ans, peut être accordé par le cédant afin de limiter les projet de reprise sur 5 opte pour cette formule. Cela concerne essentiellement les projets compris entre 450 à 1 500 K€. Autre possibilité de ment de l’entreprise par le cédant, celui-ci peut participer au capital de la holding de reprise en réinvestissant une partie des fonds perçus lors de la vente de l’affaire. Ce mode de participation permet au cédant de garder un contact avec son ancien business. L’apport complète celui du repreneur qui peut acquérir l’intégralité des titres et donc bénéficier du régime de l’intégration fiscale.
ments bancaires. 12. Participation personnelle
Avec ou sans apport du cédant, l’acquéreur doit souvent apporter sa propre participation au capital. Cet apport est souvent situé à hauteur de 20 ou 30% du capital de départ. Si la somme investie est essentielle pour limiter les risques d’endettement de l’entreprise, elle montre également la détermination et le degré d’implication du repreneur vis-à-vis des autres partenaires. Parfois, la participation personnelle provient directement de la famille du repreneur ou de ses proches. Bénéfice notable, dans le cadre d’une augmentation de capital, les fonds investis dans une société non cotée sont déductibles de l’impôt sur le revenu à concurrence de 25% de la souscription, dans la limite de 40 000€ pour un associé marié et 20 000€ pour les autres.
3. Les banques
Evidemment, les banques sont les sources de financement privilégiées des entreprises reprise. 1 entreprise sur 2 fait appel aux soutiens des banquiers avant de se lancer. Au préalable, il faut monter un dossier financier en fonction des critères d’appréciation des banquiers et/ou de l’organisation de caution. D’ordre général, certains ratios doivent être respectés pour garder un maximum de chance de voir son dossier accepté. D’abord, la participation demandée ne doit pas dépasser 5 à 7 fois le résultat net et 4 à 5 fois la Marge Brute d’Autofinancement. D’autre part, le remboursement de la dette de reprise doit se situer à hauteur de 70% maximum du résultat net et un endettement consolidé après l’opération de reprise n’excédant pas à 4 fois la Capacité d’Autofinancement.
4. Les business angels
Autre type de financement, la participation d’une organisation de caution est souvent nécessaire pour une entreprise reprise. Une banque accorde un crédit pour l’acquisition de l’entreprise, l’organisme de caution partage avec elle les risques de l’opération et prend à sa charge 50% de ce risque. Autre possibilité, les investisseurs privés appelés « business angels » investissent leurs fonds personnels en tablant sur la croissance de l’entreprise mais sans aucune garantie de rentabilité et de récupération des fonds. Enfin, les investisseurs institutionnels interviennent sur les grosses opérations. Ils apportent souvent entre 15 et 18% du financement total mais leur intervention est limitée à 5 à 7 ans. Ils revendent ensuite leur participation et réalisent l’essentiel de leur profit sur la plus-value dégagée par la cession.