Quelles sont les grandes catégories de risques professionnels ?

Le risque professionnel peut être défini comme la probabilité pour un travailleur d’être exposé à des situations dangereuses dans le cadre de l’exercice de ses activités et de subir des effets néfastes susceptibles d’affecter aussi bien sa santé physique que son état mental.

La prévention de ces risques est devenue l’un des principaux enjeux des autorités publiques. Pour cette raison, différentes organisations ont établi une liste des principales catégories de risques professionnels. La voici.

Les risques chimiques

D’après une enquête du Ministère du Travail réalisé en 2017, un salarié sur trois déclare avoir déjà été exposé à des produits chimiques sur son lieu de travail. Si dans la plupart des cas, cette exposition n’entraîne aucun dommage majeur, il n’est pas rare qu’elle provoque des troubles sanitaires comme des irritations, des brûlures ou des nécroses.

Cette exposition à des produits nocifs dans l’air ou à des solutions chimiques présente donc des risques à encadrer. Pour les prévenir et réduire leur degré de survenance, il est vivement conseillé d’utiliser des équipements de protection. Il peut être intéressant également de solliciter les services d’un spécialiste de la filtration de l’air. D’ailleurs, Camfil est l’une des références du secteur.

Les troubles musculo-squelettiques

La posture de travail statique, les gestes monotones et répétitifs, les efforts excessifs ou le port de charges lourdes sont des conditions de travail susceptibles d’entraîner des problèmes de santé chez les travailleurs. Ces difficultés sanitaires font partie des troubles musculo-squelettiques.

Ce terme désigne les maladies locomotrices qui affectent les membres supérieurs et/ou inférieurs du corps (comme la tendinite ou la lombalgie). Il représente également un risque professionnel à part entière qui nécessite la mise en place d’actions préventives et d’une assurance en cas de survenance.

En outre, les troubles musculo-squelettiques peuvent être la conséquence d’une grosse pression, du manque d’autonomie et la monotonie du travail.

Les risques psychosociaux

L’absentéisme, les turnovers constants et la dégradation de l’ambiance de travail sont les principales conséquences de la mauvaise gestion des risques psychosociaux. Ce risque professionnel regroupe des éléments comme :

  • le stress constant (causé par l’absence d’autonomie et la charge de travail) ;
  • les violences internes (comme le harcèlement par les collègues ou par les clients) ;
  • et les violences externes (les menaces et agressions liées à une activité professionnelle).

La particularité des troubles psychosociaux est qu’ils peuvent provoquer une baisse des performances physiques et mentales puis entraîner des troubles musculo-squelettiques.

Les risques auditifs

Le bruit fait partie des principales nuisances observées dans le milieu professionnel. Au-delà de 85 décibels par journée de travail, l’OMS considère que l’ouïe humaine est en situation de fragilité. L’exposition prolongée à ce type de bruit pourrait entraîner une sensation de gêne, de la fatigue cognitive ou du stress. Dans les cas extrêmes, cette exposition entraîne des risques de surdité.

Les risques routiers

En France, la première cause de décès au travail est l’accident de la route. Les risques routiers regroupent les accidents de missions et les accidents de trajet.

Les accidents de mission sont ceux qui surviennent lors d’un déplacement nécessaire à l’accomplissement d’un travail. En revanche, sont considérés comme des accidents de trajet, ceux qui ont lieu entre le domicile et le lieu de travail ou entre le lieu de travail et le lieu de restauration.

Les risques de chute

Certaines activités professionnelles nécessitent de monter des structures pour réaliser des interventions en hauteur. Ces activités présentent donc des risques de chutes réels pour les travailleurs. D’ailleurs, les chutes en hauteur représentent la deuxième cause de mortalité au travail en France.

Outre les chutes en hauteur, il est possible également de chuter de plain-pied. Les trébuchements, les glissades ou les pertes d’équilibre sont des accidents de travail qui peuvent survenir lors d’une intervention au sol (comme sur une surface en pente). Ce type d’accident peut donc être classé parmi les risques de chute professionnelle.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).