Le 29 février, jour supplémentaire lié à l’année bissextile, tombera un lundi et, comble de malchance pour les salariés, les 1er, 8 mai et Noël passeront à la trappe du calendrier.
Une journée de travail en plus et trois jours fériés en moins : voilà le programme qui attend les salariés en 2016. Après une année favorable où le hasard du calendrier avait fait correspondre trois jours fériés à un vendredi, le nouvel exercice s’annonce beaucoup moins arrangeant : le 1er mai (Fête du Travail), le 8 mai (Armistice de 1945), Noël et le Nouvel an 2017 tomberont un dimanche et, en guise de double peine, les salariés devront travailler une journée supplémentaire le 29 février (un lundi) en vertu de la règle bissextile.
Un gain de croissance ?
Des 11 jours fériés initiaux, 7 donneront lieu à un jour de repos. Pour le coup, la tradition chrétienne sera bonne à prendre car elle permettra, y compris pour les non-pratiquants, de compenser les pertes du mois de mai: Seront chômés le lundi de Pâques (28 mars), le jeudi de l’Ascension (5 mai), le lundi de Pentecôte (16 mai), l’Assomption (lundi 15 août) la Toussaint (mardi 1er novembre). Du côté de la culture républicaine, la Fête nationale du 14-juillet sera célébrée un jeudi, et le 11-novembre, date anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale, sera commémoré un vendredi. Pour être tout à fait complet, rappelons à l’adresse de ceux qui l’ignorent, que les territoires alsaciens et mosellans bénéficient d’un régime particulier qui leur offre un jour férié supplémentaire le 26 décembre, un lundi cette année.
Au final, en dehors des congés légaux (cinq semaines) et des week-ends, les salariés français devront pointer quatre jours de plus par apport à 2015 (on ne compte pas le 1er janvier 2017). Selon l’Insee, ce surcroît d’activité devrait générer un gain de croissance d’environ 0,11 point, soit une production supplémentaire estimée, en valeur, à deux milliards d’euros.