Un texte actuellement en examen au Parlement pourrait modifier la politique des PV de stationnement au moyen d’un nouveau système de détermination des amendes.
Aujourd’hui le PV de stationnement se traduit par une contravention d’un montant de 17 euros. Dans certaines villes, cette somme est trop élevée au regard du tarif horaire défini par la municipalité, alors que dans d’autres gros centres urbains, comme Paris où les prix peuvent grimper jusqu’à 3,60 euros l’heure, 17 euros d’amende ne pèsent pas si lourds dans l’esprit de certains automobilistes prêts à tout pour se garer.
L’idée d’un forfait journalier
Pour rééquilibrer cet arsenal en fonction des spécificités territoriales, les sénateurs ont proposé un amendement qui vise à revoir le mode de détermination du montant de ces fameux PV : aujourd’hui c’est l’Etat qui fixe le montant (unique) de l’amende, qui s’applique ainsi dans toute la France. Demain, l’idée consisterait à permettre aux élus locaux d’en choisir le montant en fonction de leur propre barème horaire de stationnement, ou « forfait journalier ».
Exemple : une ville qui propose un tarif de 2 euros fixerait une amende « 8 à 10 fois » supérieure à ce montant de base, soit de 16 à 20 euros. A Paris, un automobiliste qui ne paye pas une place à 3,60 euros, s’exposerait à une amende de 28 à 36 euros !
« L’actuel système ne fonctionne pas et il est indispensable donner aux autorités locales la possibilité de gérer leur espace public comme elles l’entendent » explique ce mardi le sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries, à l’origine de cette proposition (source : Les Echos).