Le ministre du Travail a tiré un premier bilan de la prime contre dividendes instaurée l’an dernier : une somme moyenne de 420 euros a été versée aux salariés.
La fameuse prime de 1 000 euros, comme elle fut improprement baptisée au tout départ, ne serait finalement qu’une prime de quelques centaines d’euros, souvent inférieure d’ailleurs à 500 euros.
Le Ministère du Travail vient de présenter un premier bilan de la prime contre dividendes, instauré en 2011 avec un versement obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés dont les dividendes ont augmenté par rapport à la moyenne des deux années précédentes.
Il est un peu meilleur que les premières estimations livrées par le cabinet Deloitte en octobre 2011 qui tablait sur une moyenne de 300 euros, loin des 1 000 euros initialement évoqués : selon le ministère, le montant moyen versé aux salariés s’est établi à environ à 450 euros.
Rappelons que cette prime n’avait fait l’objet d’aucun décret réglementaire fixant son montant, celui-ci devant être négocié au sein de l’entreprise. En revanche la loi l’exonère de cotisations sociales jusqu’à 1 200 euros.
La somme de 450 € n’étant qu’une moyenne, on a assisté à des situations variables d’une entreprise à l’autre, en fonction des négociations engagées ou des modes de calcul employés par les directions. Des cas ont même été jugés grotesques, comme celui de Securitas France où les salariés ont reçu une prime de 8 euros.
Michelin serait dans le haut du panier avec une prime de 500 à 1 200 € : viendraient ensuite Technip (1 000 €), BNP Paribas (690 €), Safran (500 €).