D’après une enquête Demos, moins d’un tiers des entreprises a défini une politique propre en matière de DIF et la plupart gère encore les demandes de leurs salariés au coup par coup. Son impact sur le budget dédié à la formation est la plupart du temps neutre.
Demos a réalisé une enquête sur l’évaluation des pratiques des entreprises en matière de Droit Individuel à la Formation (DIF). Ses résultats viennent compléter ceux d’une autre ayant mesuré la réalité de la connaissance et de l’utilisation du DIF par les salariés.
Les deux-tiers des entreprises du privé disent que seulement 20% ou moins de leurs salariés utilisent le DIF. 18% d’entre elles indiquent qu’entre 20 et 40% de leurs effectifs en profite. Seules 16% des entreprises rapportent une utilisation du DIF par plus de 40% de leurs salariés.
Un peu moins d’un tiers des entreprises (30%) indique avoir défini une véritable politique propre en matière de Droit Individuel à la Formation, près de la moitié (47%) disent gérer au coup par coup, donc “à la demande”, les sollicitations de leurs salariés.
Les trois-quarts des entreprises du secteur privé consacrent entre 0 et 20% de leur budget formation au DIF. 13% des entreprises y consacrent entre 20 et 40% de leur budget formation et la même proportion y réservent plus de 40%.
La plupart des entreprises (55%) révèlent que le DIF n’a pas d’effet sur le budget consacré à la formation. 27% d’entre elles soutiennent cependant qu’il a pour effet de l’augmenter.