Pour faire face à la hausse des impôts et la stagnation des salaires, 56% des français ont, depuis juillet 2012, régulièrement puisé dans leurs économies pour boucler leurs fins de mois, indique une étude Ipsos.
Les français sont économes de réputation. Et heureusement : car, si l’on en croit une étude Ipsos, 56% d’entre eux n’auraient, ces douze derniers mois, pas eu trop de leur salaire pour couvrir l’ensemble de leurs dépenses.
Dans une étude Ipsos réalisée pour la société de garantie financière Genworth, cette catégorie de salariés, aux revenus trop courts, explique avoir du mal à faire face à la hausse des impôts et le renchérissement des certaines factures, comme celles de l’énergie. Ils évoquent aussi des cas de force majeur, comme la survenance d’un « licenciement », un « départ en retraite, des arrêts de travail » et une stagnation, voire « une baisse de salaire ». 47% des sondés estiment avoir connu cette situation entre juillet 2012 et juillet 2013.
Pour 19% des français, les coups de rabot dans l’épargne se sont traduits par des retraits de 200 euros par mois en moyenne. Surtout chez les jeunes de 25-34 ans (64%), un peu moins (62%) dans la tranche 35-44 ans.
38% des sondés disent avoir pris le risque de demander un crédit pour faire face à leurs dépenses. Les 17% qui ne sont pas parvenus à convaincre leur banque n’ont eu d’autres choix que d’utilise la marge de découvert autorisé sur leur compte courant.