Le fast food américain va injecter 200 millions supplémentaires dans sa filiale française : une manne qui va se traduire par l’ouverture de 40 nouveaux restaurants et le recrutement de 3 000 salariés supplémentaires.
Le fast food, une formule anti-crise ? Comme d’autres chaînes de restauration rapide, McDonald’s a « profité » de la contraction du pouvoir d’achat des consommateurs en récupérant une partie de la clientèle de la restauration traditionnelle.
En 2011, la marque américaine a enregistré en France un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros, une manne qu’elle souhaite en partie réinvestir dans le développement de son réseau : 200 millions d’euros seront investis en 2013, dont 110 dans l’ouverture de 40 nouveaux restaurants.
Investir dans le Made in France
3 000 nouveaux postes devraient être créés en complément des recrutements effectués sous l’effet du turn over (40 000).
Par le profil (étudiants en général), on sait que les salariés de McDonald’s ont la bougeotte, même si cette réalité tend à s’atténuer au profit d’une autre : beaucoup de chômeurs tapent aujourd’hui à la porte des fast food en raison des opportunités d’emploi qu’ils offrent, même à temps partiel. De la même façon, certains restaurants rapides n’hésitent plus aujourd’hui à recruter des travailleurs seniors, convaincus que le rapprochement des générations est bénéfique.
Enfin, la chaîne américaine compte consacrer un budget de 800 millions aux achats uniquement dans des filières françaises : « Cela crée dans le tissu français des activités collatérales, pour les maçons ou les électriciens par exemple, mais également sur l’ensemble des filières agricoles » indique le président de McDonald’s France.
Ces derniers mois, Mcdonald’s a énormément communiquer sur le Made in France, en lançant des menus en phase avec la culture gastronomique française (Mc Baguette) et en annonçant la préparation de frites 100% hexagonale.