Malgré un stress croissant, les salariés français accordent plus d’importance à l’augmentation de leur salaire qu’à une amélioration de leurs conditions de travail, révèle un sondage Ipsos.
Le salaire avant tout.
Selon un sondage Ipsos-Logica pour Altedia et Les Echos, 76% des salariés interrogés souhaitent voir leur salaire augmenter dans les prochaines années, quitte à travailler davantage (75%).
Cette revendication salariale prime sur celle d’une amélioration des conditions de travail, malgré un stress croissant : 35% des salariés disent avoir ainsi « gagné en stress » ou « en inquiétude » (25%), et pour 41% des travailleurs employés dans des grandes entreprises de 1 000 salariés, le stress est même le principal sentiment qu’ils disent éprouver.
Une des raisons de ce stress ou de cette inquiétude est peut-être la crainte de la perte de leur emploi : 41% des sondés pensent ainsi qu’ils connaîtront, dans les années à venir, une période de chômage (contre 35% en 2005).
Cette inquiétude s’avère d’autant plus forte que 56% des salariés, dont 70% de ceux âgés de plus de 40 ans, se disent persuadés qu’en cas de chômage, ils retrouveraient difficilement un emploi.
Sur la question des rémunérations, 92% des salariés souhaitent un partage plus équitable des salaires et un plafonnement des hautes rémunérations.
Enfin, 66% considèrent qu’il faudra travailler plus pour éviter les licenciements et développer l’emploi.