Les salariés et le Droit Individuel à la Formation

Pratiquement tous les salariés “connaissent” le DIF. S’ils ne comprennent pas tous son fonctionnement, 95% en ont en tout cas entendu parler et 44% de ceux que le groupe Demos a interrogé pour son enquête l’utilisent. Leur choix de formation fait du DIF un bon outil de développement de l’employabilité.

Le groupe Demos, spécialiste de la formation professionnelle a réalisé une enquête destinées à mesurer la réalité du Droit Individuel à la Formation (DIF) pour les salariés. Elle vient en compléter une autre dont le but était d’évaluer les pratiques des entreprises en matière de DIF.

D’après Demos : 95% des salariés des entreprises privés connaissent le DIF. Toutefois, ses enquêtes révèlent que leur connaissance du fonctionnement du DIF est loin d’être maîtrisée, indiquant que « l’information réalisée n’est souvent qu’une information formelle et non une explication sur le fonctionnement du DIF, son mécanisme et les objectifs qu’il permet d’atteindre ».

L’enquête de Demos met en évidence un taux d’utilisation de 44% parmi les salariés des entreprises du secteur privé, « soit beaucoup plus que la moyenne nationale ». Les deux-tiers de ceux à avoir utilisé leur DIF disent l’avoir fait à leur initiative.

Si la moitié des salariés rapportent ne pas savoir comment ou pour quelle formation utiliser le DIF, ceux qui l’ont utilisé ont sollicité des domaines de formation très variés. « Les compétences transverses sont très majoritaires, ce qui fait du DIF un outil de développement de l’employabilité », ajoute Demos.

C’est en effet les langues et l’informatique (respectivement 18% et 17%) qui sont le plus demandées, viennent ensuite les domaines non liés directement à l’activité du salarié (13%), et la bureautique (13%).

 

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse