Selon un rapport de l’Organisation Internationale un Travail (OIT), les femmes ont un salaire inférieur à celui des hommes alors qu’elles sont, en Europe, souvent plus diplômées et même plus productives qu’eux.
Cette étude de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) ne concerne pas spécifiquement la France mais base ses conclusions sur une étude effectuée dans 26 pays d’Europe, et dans d’autres Etats du monde. Le constat général est le suivant : les femmes sont moins payées que les hommes.
Sur les 38 pays étudiés par l’OIT…100% pratiquent des inégalités salariales entre les deux sexes, toujours en défaveur des femmes.
En Europe, la différence serait d’environ 18,9% (en France, l’écart s’établirait de 16% en temps plein, selon une étude réalisée en 2013 par l’Observatoire des Inégalités).En clair, la rémunération versée aux salariées représenterait, à peu près, 80% de celle accordée à leurs homologues masculins.
Les femmes plus productives que les hommes
C’est pire aux Etats-Unis : pour 100 dollars versés à un homme, une femme en touche 64,20. Sauf que là-bas (toujours selon l’OIT) les travailleurs sont les plus expérimentés, les plus diplômés et les plus productifs du monde. La concurrence est donc rude pour leurs collègues travailleuses qui peinent à rééquilibrer la balance.
En Europe, c’est l’inverse : plus efficaces dans le travail et douées d’un niveau d’études souvent supérieur, les femmes restent pourtant moins bien payées que les hommes. Au regard de ces critères de qualité, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) estiment que leurs salaires devraient, dans 26 pays européens, dépasser celui des hommes de +0,9% en moyenne.
Pour le reste, l’OIT relève, pour tout le monde, un ralentissement global de la progression des salaires en 2013 (+2%, après +2,2% en 2012 et +3% entre 2006 et 2007). Un courbe qui risque, selon l’OIT, de peser sur les prix en créant un terrain favorable au risque de déflation (l’Europe et la France sont, on le sait, au bord de la ligne rouge).