Après 0% au premier trimestre, la Banque de France et l’Insee tablent sur un très léger rebond de croissance sur la période avril-juin 2014, entre 0,2% et 0,3%.
La Banque de France et l’Insee sont d’accord pour dire que la croissance sera positive au deuxième trimestre 2014, mais encore très faible, trop en tout cas pour envisager un redémarrage de l’emploi. A ce titre, l’Institut des Statistiques est le plus optimiste puisqu’il prévoit un taux de +0,3% entre mai et juin, contre +0,2% selon la nouvelle estimation de l’Institution financière.
Quoi qu’il en soit, le résultat ne sera pas pire qu’au premier trimestre 2014, marqué par un PIB resté en panne à 0%, de quoi plomber l’objectif affiché par le gouvernement d’atteindre une croissance globale de 1% sur l’ensemble de cette année.
Signaux stables dans l’industrie
Dans son étude de conjoncture du mois de mai, la Banque de France note une baisse d’un point du climat des affaires dans l’industrie, et d’un point également dans le secteur des services.
Concernant l’évolution de la production industrielle, l’institution relève une courbe « stable », mais un repli dans la filière des matériels de transport, des équipements et de la métallurgie. Une hausse est, en revanche, observée dans les métiers de la pharmacie et de la chimie.
Le niveau des carnets de commande annoncé en avril est confirmé : il est stable par rapport au mois précédent, comme les stocks jugés « normaux ». Quant au volume des livraisons, il progresse légèrement.
« Les effectifs sont en léger recul, les prix des produits finis sont stables et les trésoreries continuent de s’améliorer » poursuit la Banque de France.
Rappelons que l’ensemble des experts économiques s’accordent pour dire qu’un taux de croissance de 1,5% (au minimum) est nécessaire pour permettre à l’économie de créer plus d’emplois qu’elle n’en détruit. On est pour l’instant très loin du compte.