L’Agence pour la Création d’entreprises (APCE) a remis un rapport au Secrétaire d’Etat aux PME Hervé Novelli dans lequel elle propose d’élargir et de renforcer certains dispositifs d’aides à l’installation.
L’APCE vient de déposer un rapport sur le bureau du Secrétaire d’Etat au commerce et aux PME Hervé Novelli, dans lequel elle préconise le renforcement de certaines aides à la création d’entreprise.
Ces propositions visent à soutenir la hausse du nombre de nouvelles installations, dont le rythme moyen s’est établi, selon une récente étude d’Oséo, à plus de 300 000 au cours de la dernière décennie, alors qu’il se stabilisait autour de 200 000 dans les années 90.
L’instauration du statut simplifié d’auto-entrepreneur en janvier 2009 a mécaniquement alimenté cette tendance positive depuis deux ans (près de 600 000 auto-entreprises au total en 23 mois).
Afin de maintenir cette dynamique et en vue d’anticiper une baisse naturelle dans les prochaines années, le directeur de l’Agence général pour la Création d’entreprise (APCE) prône une simplification du paysage institutionnelle par la mise en place d’une « grande agence de l’entrepreneuriat », ainsi que d’un portail unique d’accompagnements des créateurs d’entreprise.
Selon Philippe Mathot, le dispositif Nacre (Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise) devra être recentré sur les populations prioritaires, à savoir les demandeurs d’emploi les plus en difficulté et les bénéficiaires de minima sociaux.
Le Nacre, qui se traduit pas des prêts à taux zéro et des accompagnements personnalisés pendant trois ans, n’a permis, selon Philippe Mathot, « qu’à 20.000 projets de voir le jour, dont 40 % seulement par des chômeurs depuis janvier 2009 », d’où l’intérêt d’améliorer le dispositif.
Concernant le prêt à la Création d’entreprise (PCE), Philippe Mathot propose de l’élargir aux entreprises de moins de cinq ans (contre trois actuellement), et de supprimer le plafond de 45 000 € du plan de financement du créateur d’entreprise.