Selon une étude de Cegos-Dauphine, l’origine ethnique n’est plus le premier facteur de discrimination au travail.
La dernière étude menée conjointement par le groupe Cegos et l’Université Dauphine sur les pratiques de la diversité en entreprise met en exergue deux phénomènes intéressants :
Encadrés plus durement par la loi et passibles de sanctions judiciaires, les faits de discrimination prennent aujourd’hui une forme plus insidieuse et moins directe dans les entreprises. La critique dirigée contre une personne est davantage colportée par la rumeur via le canal de « Radio Moquette ».
Deuxième observation : les salariés estiment que la discrimination est moins le fait de leur(s) supérieur(s) hiérarchique(s), comme les managers ou les membres de la direction générale, que des collègues de travail, considérés aujourd’hui comme les premiers responsables de ce type de comportement.
Selon la même enquête, ce n’est plus l’origine ethnique qui constitue la discrimination la plus courante : pour 41% des sondés, le premier critère d’exclusion au sein d’une entreprise. Pour 36%, c’est l’apparence physique qui joue.