Les investissements étrangers créateurs d’emplois sur le territoire français ont progressé de 8% en 2014, indique un bilan réalisé par l’agence Business France.
La France est-elle condamnée à rester un repoussoir pour les investisseurs internationaux ? Les résultats du dernier baromètre réalisé par l’agence Business France semble tordre le coût à cette fatalité. Le volume des capitaux étrangers engagés dans des affaires tricolores a rebondi l’an dernier (+8%, soit 740 projets, contre 685 l’année précédente), après trois années d’une inquiétante stagnation. C’est le deuxième meilleur résultat enregistré en France ces dix dernières années, preuve que le pays reste compétitif aux yeux des investisseurs, surtout européens puisque 61% de ces projets financements proviennent d’entrepreneurs originaires du vieux continent. L’Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada) représente 22% des parts investies, et l’Asie 12%.
Plus de 20 000 créations d’emplois
Derrière ces tendances générales, Business France a recensé 1 014 décisions d’investissement. Des recapitalisations, des achats, des prises de participation à l’origine de 20 300 emplois nouveaux et au maintien de 9 500 autres postes.
Selon plusieurs analyses, les effets du Crédit d’impôt Recherche (CIR) et les baisses de charges patronales accordées à travers le CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité-Emploi) et le Pacte de Responsabilité, expliquent ce regain d’intérêt des investisseurs internationaux. D’autres y voient la conséquence d’une croissance mondiale retrouvée et alimentée, en autres, par la baisse des coûts pétroliers, et les bons chiffres américains.
Le tiers des investissements réalisés en France portaient sur des activités de production, 9% sur des fonctions de recherche et développement, ingénierie et design. Il y a eu 16 décisions d’investissements dans les quartiers généraux monde ou Europe contre 5 en 2013.