Pour 92% des dirigeants d’entreprise, il serait impensable aujourd’hui de se passer du net. Et à en croire une étude de l’institut Sage dont est tiré ce chiffre, de nombreuses possibilités qu’offre le web pour les dirigeants restent encore sous exploitées. C’est le cas par exemple des réseaux sociaux et des solutions de vente en ligne.
Les relations qu’entretiennent les chefs d’entreprise avec le net font l’objet de nombreuses études. L’institut Sage en a publié une mi novembre qui permet de comprendre l’usage que les dirigeants font déjà d’internet et quels secteurs d’utilisation ils délaissent.
Les réseaux sociaux, par exemple, ne semblent pas tout à fait inscrits dans les mœurs des chefs d’entreprise puisque 19% d’entre eux “seulement” déclarent les utiliser. Une proportion qui comprend à la fois les réseaux professionnels tels que LinkedIn et Viadéo, que les réseaux sociaux généralistes au premier rang desquels on trouve Facebook.
Les dirigeants rapportent se servir de ces réseaux pour principalement détecter les innovations intéressantes et faire la promotion de leur activité (respectivement pour 47% et 40% d’entre eux). L’actualité de la concurrence et celle des marchés motive l’utilisation des réseaux sociaux pour environ 37% des chefs d’entreprise. 21% d’entre eux seulement indique y voir un intérêt pour leur recrutement !
Si une grande majorité : 57%, des dirigeants d’entreprise qui ont participé à l’étude achètent sur internet, ils sont en revanche seulement 31% à y vendre leurs produits et services.
Les chefs d’entreprise considèrent la toile comme un moyen d’innover en termes de communication et de marketing : pour respectivement 90% et 80% des répondants. Pratiquement 70% (*) d’entre eux indiquent d’ailleurs disposer d’un site vitrine, et ce chiffre devrait continuer d’augmenter puisque 80% des dirigeants interrogés pour l’enquête reconnaissent qu’internet est un bon moyen de se faire connaître.
D’une façon générale, pratiquement tous les chefs d’entreprise qui utilisent internet (95% des dirigeants de l’étude) considèrent qu’il serait désormais impensable de s’en passer (92%).
(*) Mais cette proportion : 67% en réalité, est très largement supérieure aux chiffres régulièrement rapportés par d’autres études.