La baisse des charges pour les entreprises pourrait s’accompagner d’un coup de pouce fiscal envers les particuliers, dès 2015.
Depuis 2012, la gauche de la gauche reproche au gouvernement socialiste d’accabler, d’une main, les ménages d’impôts, et de l’autre, de faire des cadeaux fiscaux aux entreprises, le dernier en date prévoyant une baisse de 30 milliards de cotisations patronales.
A l’occasion de ses vœux officiels aux partenaires sociaux, le président de la République François Hollande a confirmé le transfert progressif des charges familiales jusqu’en 2017 mais aussi évoqué, du bout des lèvres, un début de baisse d’impôts pour les ménages en 2015.
Comment financer le transfert des charges familiales ?
«Si on fait un petit geste pour les entreprises, on fera vraisemblablement un petit geste pour les particuliers en 2015 » a annoncé le Chef de l’Etat. Si cette promesse est tenue, l’allégement fiscal portera donc sur les revenus de 2014. Se traduira-t-elle par une baisse des taux d’impositions sur les tranches les plus modestes ? Aucune piste n’a été dévoilée pour l’instant.
Dans la même logique, François Hollande a promis que la baisse des charges accordées aux entreprises ne sera pas compensée par une nouvelle mise à contribution des ménages. Pas de hausses de TVA en vue donc, ni de CSG.
François Hollande a tout juste précisé qu’une feuille de route « sera fixée pour l’évolution des prélèvements, aussi bien pour les entreprises que pour les ménages, jusqu’en 2017, avec la perspective d’une harmonisation avec nos plus grands voisins européens à l’horizon 2020 ».
Pour financer la baisse des charges familiales, l’Elysée promet de mettre en œuvre un large plan de réduction des dépenses publiques, de l’ordre de 50 milliards d’euros.