Le gaz va baisser en février (-0,5%) mais des hausses rétroactives pour compenser le gel des tarifs de 2011 vont bientôt être appliquées sur les factures. Pour les particuliers, le surcoût devrait s’établir aux alentours de 23 euros.
Une bonne nouvelle est souvent contrebalancée par une mauvaise : c’est le cas en ce début d’année 2013 sur le front du gaz.
Après plusieurs mois de hausses consécutives, le gouvernement a annoncé, le 24 janvier dernier, une baisse, certes très modérée, des tarifs (-0,5%).
Mais ce léger répit ne devrait pas faire long feu. Hier, le Conseil d’Etat a invalidé et annulé les trois décrets qui avaient instauré un gel des tarifs pour les particuliers (dans le même temps, les factures avaient flambé pour les entreprises de +3,2%). Ça signifie que les pertes générées par dispositif, lui-même étant contraire à l’accord qui liait l’opérateur à l’Etat sur le mode de calcul des prix, devront être « rattrapées ».
23 euros de plus sur la facture
Selon la ministre de l’Energie Delphine Batho, il devrait se traduire par un surcoût de 23 euros en moyenne pour un ménage chauffé au gaz. Afin d’en limiter l’impact, cette hausse rétroactive sera étalée sur un longue période, probablement sur un an et demi comme l’avait récemment laissé entendre le gouvernement.
Rappelons que le gouvernement a fait modifier en décembre dernier le mode de calcul des tarifs réglementés de manière à les indexer sur les marchés gaziers de court termes, où les cours, négociés quotidiennement, sont moins hauts. En outre, les prix sont désormais réévalués tous les mois, et non plus chaque trimestre.