D’après les projections de l’assureur-crédit Euler Hermes, les défaillances d’entreprises devraient atteindre un nouveau pic en 2010 à +2 %, soit 65 900 faillites au total. Une légère décrue de 5% est annoncée pour 2011.
Les premiers signes tangibles attestant d’une reprise économique au premier semestre 2010 ne suffiront pas à enrayer la spirale négative des faillites d’entreprises en France.
D’après les calculs effectués par l’assureur-crédit Euler Hermes, le nombre de défaillances devrait atteindre un nouveau pic historique en 2010, à +2% par rapport à 2009, soit environ 65 900 faillites au total.
Principaux secteurs touchés : le bâtiment, les services aux entreprises et l’hôtellerie-restauration. La même étude démontre que les entreprises de moins de cinquante salariés avec un chiffre d’affaires compris entre 500 000 euros et 2 millions d’euros, demeurent les structures les plus exposées aux risques de faillite.
Selon Euler Hermes, le contexte de croissance molle et le sentiment global d’incertitudes économiques liées à la fin des mesures d’aides aux entreprises et aux conditions de financement pèse encore lourdement sur la compétitivité des PME, soumises de surcroît à pression concurentielle permanente.
L’assureur rappelle, par la même occasion, que les mesures fiscales, appliquées dans le cadre du plan de relance, ont permis de sauver, via l’injection de près de 26 milliards d’euros dans l’économie (dont 15 milliards pour les PME), près de 30 000 entreprises entre 2009 et 2010, soit 50 à 100 000 emplois par an.
Après le nouveau record de 2010, le nombre de défaillances d’entreprise devrait amorcer une légère décrue de 5% en 2011, estime Euler Hermès.