L’indice d’activité mesurée par Markit se situe encore sous la barre des 50 points, valeur référence qui sépare les périodes d’expansion et de récession.
La croissance française n’est pas en récession mais elle reste très faible. Elle atteindra sans doute péniblement 0,7% du PIB en fin d’année. Cette activité ralentie se retrouve dans le dernier indice Markit qui situe le curseur à 49,4 points, soit encore en –dessous de la ligne de flottaison.
Le recul a été fort accentué dans l’industrie manufacturière qui a vu son indice de production passer de 48,2 à 47,6 entre juin et juillet, son pire niveau depuis début 2013.
Pas de signes de reprise
Ce mauvais bilan industriel est toutefois par compensé par le rebond observé dans les services, « en hausse pour la première fois depuis trois mois » indique Markit. Une embellie qui explique le progrès de l’indice PMI qui englobe à la fois les résultats du secteur industriel et des métiers tertiaires (49,4 en juillet, après 48,1 en juin).
Selon les témoignages recueillis par Markit, les chefs d’entreprises observentu ne quatrième baisse consécutive de leurs carnets de commande, même si l’aggravation évolue mois rapidement que lors de ces derniers mois.
« Les données PMI restent dans l’ensemble conformes à une stagnation trimestrielle du PIB, l’économie française, toujours en berne, ne montrant toujours pas de signes tangibles de reprise » analyse Jack Kennedy, économiste chez Markit.
Par ailleurs, la distorsion reste très forte entre le montant des prix facturés, en baisse pour le 27e mois consécutif, et les prix d’achat qui continuent de flamber.