C’est ce qu’indique une étude de la société Markit suite à un sondage réalisé auprès de 750 entreprises.
Ce n’est qu’une tendance fondée sur les résultats d’un sondage. Mais, l’indice Markit, du nom de la société d’études économiques qui le calcule, est une référence régulièrement consultée par les marchés financiers. Ce baromètre mesure le niveau d’activité de l’économie, avec une moyenne fixée à 50 points. Sous cette valeur, Markit parle de « récession ». Au-dessus, elle évoque une phase de « croissance ».
Son dernier bilan, qui porte sur février, fait état d’un sursaut de 49,3 à 52,2 points en un mois, un niveau jamais atteint depuis trois ans et demi. Ce résultat acte, selon Markit, le passage d’une période de récession à celle d’une reprise. Il s’explique par un regain d’activité dans le secteur des services,a lors que l’industrie manufacturière, toujours en difficulté, a continué à supprimer des emplois.
+1% de croissance en 2015 ?
Markit confirme le risque déflationniste observé au niveau européen. Si la courbe des prix est passée dans le négatif depuis fin 2014, l’économie française n’est pas pour autant entrée en déflation. Ce phénomène est effectif s’il se traduit par une baisse durable des prix, sur plusieurs semestres en général. Cette spirale est très dangereuse en ce qu’elle provoque une diminution des salaires et augmente le risque des investissements.
Selon l’économiste de Markit Jack Kennedy, cité dans le communiqué, le spectre « de la déflation se précise ».
Rappelons que la France a enregistré un niveau de croissance +0,4% en 2014. Cette année, le gouvenrement table sur +1% mais espère encore accélérer la machine grâce à la baisse des prix pétroliers et un rééquilibrage de l’euro par rapport au dollar.