Investir dans la formation des salariés est souvent payant pour toute l’entreprise. Il est donc intéressant de se pencher sur les besoins de l’entreprise et les souhaits des employés. De plus, le Droit Individuel à la Formation (DIF) facilite l’accès à la formation, qui sera prise en charge par l’employeur.
Le principe du DIF
Dans le cadre du DIF, chaque salarié (s’il travaille depuis plus d’un an dans l’entreprise) peut bénéficier de 20 heures de formation par an, cumulable sur 6 ans, soit 120heures au total. C’est l’employé qui décide à quel moment il désire utiliser ce crédit d’heure, même si l’accord de son employeur est nécessaire. Le salarié doit lui faire parvenir un courrier précisant la durée de la formation et sa teneur. Le dirigeant dispose alors d’un mois pour signifier son refus, après son silence tiendra lieu d’acceptation.
La formation au service de la motivation
Proposer une formation peut se révéler très motivant pour des employés, notamment si la formation est en adéquation avec ce qu’ils veulent et ce que l’entreprise attend d’eux. Pour cela, il faut avant tout faire un bilan des compétences des salariés ainsi que des attentes et aspirations de l’entreprise.
2. Choisir la formation judicieusement
Miser sur l’effet de groupe
Se voir proposer une formation par son employeur peut parfois être vécu comme un manque de compétences par un salarié. Pour cela, il peut être bon de présenter la formation comme une démarche globale dans l’entreprise, afin de la dédramatiser. Le salarié n’aura plus l’impression que son travail dans l’entreprise est remis en cause si plusieurs de ses collègues sont en formation au même moment que lui. Il faudra ensuite passer par des entretiens individuels afin de bien cibler la formation pour chaque employé.
Choisir la formation judicieusement
Au moment de choisir la formation, il faut faire attention à ne pas tomber dans 2 travers qui peuvent se révéler infructueux pour les 2 parties :
– L’employeur accorde au salarié une formation utile dans son développement personnel mais sans réel intérêt pour l’entreprise.
– A l’inverse, le salarié suit une formation qui ne l’intéresse absolument pas, pour acquérir des compétences dont il ne se servira pas pour son poste.
Pour éviter cela, mieux vaut que le choix de la formation soit le fruit d’une réflexion entre le salarié et son employeur. De plus, si l’initiative vient de lui, l’employeur aura tout intérêt à présenter à son salarié plusieurs formations, afin qu’il choisisse celle qui lui semble la mieux adaptée et la plus intéressante.
3. Faire le bilan
Faire le bilan
Dans les jours suivant la formation, il est intéressant que salarié et employeur fassent un bilan de ce qui a été appris. De cette manière, ils décideront comment ce nouveau savoir sera déployé dans l’entreprise, et sous quelle forme. Il faudra veiller à y aller par étapes, afin que les salariés et ses collègues s’adaptent à ses nouvelles compétences.
Ensuite, il faudra fixer une autre date pour un nouveau bilan (par exemple 1 mois après) pour voir quels sont les véritables changements apportés par cette formation et si les nouvelles compétences sont totalement exploitées.