Etre moteur de la cession de son entreprise

Les chefs d’entreprise transmettant leur entreprise ont souvent entre 55 et 60 ans. La plupart cèdent leur entreprise pour ensuite se concentrer sur une autre mais ne pourraient-ils pas simplement continuer à la gérer ? L’Owner Buy-Out les y aide.

Inspiré du « Leverage Buy-Out », l’OBO est un montage financier permettant au cédant de vendre une part de sa société tout en restant actionnaire majoritaire et en gardant la main mise sur les décisions au sein de l’entreprise. Ce principe demande le soutien d’investisseurs extérieurs tels que des banques ou des partenaires financiers, il est donc destiné aux entreprises dont l’activité est facile à pérenniser. Plusieurs investisseurs conduisent une politique de développement de l’entreprise tout en devenant actionnaires minoritaires. Cet actionnariat fonctionne sous forme de holding laissant au dirigeant la part majoritaire des dividendes. Ce sont donc les investisseurs qui fixent les objectifs mais c’est l’actionnaire majoritaire qui dirige l’entreprise.

 

2. Les engagements de la négociation

A la signature, si les objectifs fixés sont atteints, la négociation engage les investisseurs à racheter les parts du dirigeant. La valeur des parts est fluctuante, le prix de vente dépendra de la date de la vente. Grâce à ce processus de reprise en deux étapes, le dirigeant reste actif, continue de décider jusqu’à son départ réel (souvent compris en 3 et 5 ans) et bien entouré, il a le loisir de pouvoir tout mettre en œuvre pour développer son entreprise et la valoriser avant la vente finale. La valeur du bien est souvent multipliée par 2 au cours de cette période de transition.

 

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3. Un désengagement progressif facilité

L’OBO permet au dirigeant de l’entreprise de transformer, avec une fiscalité favorable, une partie de sa participation en liquidités. Le procédé permet de rééquilibrer, après plusieurs années de sacrifices, le patrimoine professionnel et le patrimoine privé. D’autres problématiques trouvent une solution grâce à l’OBO, la transmission intergénérationnelle est facilitée, le désengagement est progressif et constructif pour l’avenir de la société.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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