Selon une étude menée par The Economist Intelligence Unit (EIU) pour le centre de formation linguistique EF, les cadres interrogés dans près de la moitié des entreprises déplorent les carences de l’offre linguistique dans les catalogues de formation. Une mauvaise maîtrise de l’anglais nuiraient même aux entreprises qui souhaitent se développer à l’international.
Do you speak english ? Ce gimmick est aujourd’hui compris par tout le monde, mais la pratique de l’anglais dans le registre des négociations commerciales et d’un tout autre niveau, surtout quand la langue doit véhiculer une certaine force de conviction.
Carences dans les pays latins
En France, l’anglais est encore trop peu maîtrisé dans les entreprises. La faute à une formation universitaire défaillante sans mais doute aussi à une offre en formation professionnelle un peu courte en la matière.
C’est moins le cas dans les pays scandinaves dont la culture se rapproche de celle des britanniques. La langue allemande possède une base commune avec l’anglais. C’est plus problématique dans les pays « latins » comme la France, l’Espagne ou l’Italie.
Dans 47 % des entreprises interrogées par The Economist Intelligence Unit (EIU) pour le centre de formation linguistique EF, les cadres considèrent que l’offre de formation linguistique n’est pas suffisante.
Cette carence nuirait même aux ambitions internationales des entreprises concernées : ainsi en France, 63 % des cadres interrogés estiment que les différences de langues et de culture affectent les possibilités de développement leur entreprise au niveau mondial.
Formations linguistiques
Aujourd’hui encore, l’anglais reste la langue la plus usitée pour communiquer avec des collaborateurs étrangers et conclure avec eux des transactions commerciales : 68% des sondés jugent sa maîtrise « nécessaire » , encore très loin devant le mandarin (8 %, le dialecte le plus parlé en Chine) et l’espagnol (6 %).
Les formations linguistiques sont les plus demandées des formations professionnelles et représentent 20 % de la demande des entreprises, selon le baromètre 2011 du courtier Place de la Formation.