Laurence Parisot est assurée d’être réélue à la présidence du Medef, le 1er juillet prochain. En lui donnant l’unanimité hier à l’occasion d’un vote à bulletin secret, les quarante-cinq membres du conseil exécutif ont donné quitus à la présidente sortante, par ailleurs seule candidate en lice.
Candidate à sa propre succession et seule candidate en lice pour la présidence du Medef, Laurence Parisot a fait carton plein, hier, lors d’un premier vote consultatif à bulletin secret auquel devait participer les quarante-cinq membres du conseil exécutif de l’organisation patronale, avant l’élection officielle du 1er juillet.
La présidente sortante, qui a obtenu l’unanimité des voies, sans votes blancs ni nuls, a même emporté l’adhésion de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), fédération qu’elle avait pourtant mise en cause en 2008 dans le cadre de la polémique déclenchée par le versement d’une indemnité de départ de 1,5 millions d’euros à Denis Gauthier-Sauvagnac, son président démissionnaire.
L’évènement avait été à l’origine d’une guerre de chefs dans les instances représentatives du Medef, vite relayée fin 2009 par une autre fronde, celles des industriels de l’agroalimentaire regroupés dans l’Ania qui reprochaient à la patronne des patrons de diriger de façon trop solitaire et de privilégier les services au détriment de l’industrie.
A tel point que les représentants de l’Ania avaient décidé de quitter l’organisation patronale.
Malgré ces turbulences, Laurence Parisot est parvenu à réaliser « l’union patronale« , qu’elle appelait de ses vœux, sur son nom et sur un programme dont elle devrait définir les contours à l’issue de sa réélection, le 1er juillet.
Au nom de l’UIMM, l’entourage de Frédéric Saint-Geours, président de la Fédération de la métallurgie a défini son vote en faveur de Parisot comme « un soutien constructif » apporté à une « vision partagée » sur trois priorités pour les trois années à venir : « La compétitivité, le renforcement du paritarisme et la prise en compte de la dimension internationale ».
Une réaction ? On en parle sur le forum d’entreprise-paris.