22% des français prêtent à Dominique Strauss Kahn un avenir en politique. Après trois ans d’absence médiatique, l’ancien patron du FMI recueille un score correct mais encore très faible par rapport à la cote enregistrée par Alain Juppé (39%), Nicolas Sarkozy(33%) et même Ségolène Royal (33%).
Qui sera capable de relever la France dans les prochaines années ? TNS/Sofres n’a pas posé la en ces termes à son panel de sondés, mais l’esprit de l’enquête, qui mesure la cote d’avenir de plusieurs personnalités politiques, s’en rapproche.
Dans le top 10 apparaissent 8 grandes figures de la droite et du centre, et seulement deux de gauche : Ségolène Royal, qui se classe deuxième (33%) derrière Alain Juppé mais ex aequo avec Nicolas Sarkozy et François Bayrou, et enfin Martine Aubry créditée d’une cote de 29%, en baisse de 4 points.
En tête du podium, Alain Juppé, qui a récemment intégré le triumvirat chargé de pacifier l’UMP après la démission de Jean-François Copé, recueille 39%, un score stable depuis juin.
François Fillon, lui aussi membre de l’exécutif provisoire de l’UMP, arrive cinquième, devant Christine Lagarde (29%) et, on l’a dit, Martine Aubry (29%).
Et DSK dans tout cela ? Il ne figure pas dans les dix premiers, mais engrange un résultat honorable (22%) qui le situe au même niveau que Jean-Pierre Raffarin (UMP) ou Jean-Luc Mélenchon (PG), mais devant François Baroin, pressenti pour prendre la direction de l’UMP en octobre. François Hollande, lui, végète dans la bas du ventre mou avec une cote en berne de 17%.