Selon la Banque de France, le PIB devrait progresser de +0,2% au premier trimestre 2014, un rythme encore trop fiable pour débloquer le marché de l’emploi.
Après +0,5% au dernier trimestre 2013, la croissance va repartir sur le mode mineur (+0,2%) début 2014, si l’on s’en tient, en tout cas, aux prévisions de la Banque de France. L’institution vient de livrer sa seconde estimation pour le premier trimestre qui s’achève (janvier-mars 2014). Elle est conforme à la première et anticipe une progression de +0,2% du Produit Intérieur Brut (PIB).
Selon la Banque de France, l’activité a rebondi en février, surtout dans le secteur industriel où la production a augmenté « dans pratiquement tous les secteurs, notamment la chimie, l’industrie pharmaceutique, les machines-outils et les équipements », avec des taux d’utilisation des capacités de production en hausse de + 76,5%, soit plus qu’en janvier (+76,1%).
Hausse des effectifs dans les services
Malgré cette tendance positive, le climat des affaires, qui mesure notamment l’épaisseur des carnets de commande et le ressenti des chefs d’entreprise sur la conjoncture, perd un point dans l’industrie, à 98 sur une moyenne de 100. Dans les services, le curseur est stable (94).
L’enquête de la Banque de France traduit un petit regain d’optimisme des patrons sur le court terme : une majorité table sur une progression de leur activité en mars, notamment dans le tertiaire qui s’inscrit dans la dynamique de février : sur un mois, surtout dans les services informatiques et le travail temporaire, ce qui permis de renforcer les effectifs.
Le mois dernier, les prix ont été stables et les trésoreries ont poursuivi leur redressement, dépassant leur moyenne de longue période.