Après une période d’essoufflement, les étudiants ont repris goût à la création d’entreprise : celle-ci a progressé de 35% en 2011 indique une étude dévoilée par la Conférence des grandes écoles (CGE).
Les étudiants français ont toujours la fibre entrepreneuriale : en 2011, ces jeunes diplômés ont créé et repris trois fois plus d’entreprises qu’en 2010. C’est ce qu’indique une étude rendue publique par la Conférence des grandes écoles (CGE).
Peu d’actions en faveur de l’entrepreneuriat dans les grandes écoles
Après une baisse en 2010, le mouvement s’est littéralement emballé l’an dernier (+35%), avec une mention particulière pour les écoles de management.
Ce résultat est d’autant plus surprenant et encourageant que très peu d’écoles mènent des actions de sensibilisation à l’entrepreneuriat (ce qui est, une fois de plus, une spécificité française) : 63% des établissements sondés vont jusqu’à reconnaître n’avoir «ni objectif ni plan d’action dans ce domaine », surtout dans les écoles d’ingénieur.
Pourquoi ? Parce que l’un des critères retenus dans l’élaboration des classements internationaux des grandes écoles est le niveau des salaires perçus par les jeunes diplômés qui décrochent leur premier poste. Or les jeunes qui se lancent dans la création d’entreprise, sont, au moins au début, moins bien lotis que leurs camarades recrutés par les grandes entreprises.
Seulement 1,5% des jeunes diplômés créent leur entreprise en sortie d’école, contre 2,8% pour les étudiants européens Bac +5 (OCDE).