En début d’année, Nicolas Sarkozy avait annoncé le déblocage d’une enveloppe supplémentaire pour financer 50 000 contrats aidés de plus en 2011.
En période d’accroissement du chômage, les contrats aidés constituent le seul véritable levier d’intervention que peut actionner le gouvernement pour inverser la tendance.
Rappelons que la Loi de finances pour 2011 prévoit 50 000 contrats initiative emploi (CIE) et 340 000 contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) pour cette année.
En début d’année, Nicolas Sarkozy avait annoncé le déblocage de 500 millions d’euros supplémentaires sur le budget de l’emploi pour financer 50 000 nouveaux contrats aidés (soit 440 000 au total pour 2011), dont plus de la moitié avant la fin de l’année en cours, une mesure qui tombe à pic alors que le chômage est reparti franchement à la hausse cet été.
Pour info : il existe deux types de contrat unique d’insertion (CUI) :
– Le contrat d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE), dans le secteur non marchand (associations, établissements scolaires…) ;
– Et le contrat initiative emploi (CUI-CIE), dans le secteur marchand.
2. Contreparties
C’est donc ce dernier qui concerne directement les entreprises. Le taux de l’aide accordé, fixé en pourcentage du SMIC, dépend de la situation du bénéficiaire du contrat, mais aussi de la situation d’employeur et des actions d’accompagnement qu’il met en œuvre.
Car en contrepartie de cette aide destiné à lui rendre moins lourd le coût du travail, l’employeur est tenu de mettre en œuvre des actions d’accompagnement du salarié (tutorat, formation, aide à la construction du projet professionnel…)
Le gouvernement table sur une montée en puissance de ces 440.000 contrats aidés au second semestre 2011. Parallèlement, les collectivités locales, qui cofinancent les contrats aidés qui s’adressent aux bénéficiaires du RSA, se seraient déjà engagées sur 100 000 offres, pour un objectif de 120.000 en 2011.