Lancés le 15 octobre 2009, les états généraux de l’industrie se terminent aujourd’hui par un discours de Nicolas Sarkozy qui révèlera quelles mesures sont retenues pour renforcer l’Industrie française, parmi les 800 propositions formulées par les 5000 acteurs chargés d’alimenter la réflexion.
En déplacement dans les Bouches-du-Rhône, c’est aujourd’hui et depuis le site d’Eurocopter à Marignane que Nicolas Sarkozy prononcera son discours de clôture des états généraux de l’Industrie.
Les quelques 5000 participants qui ont débattu depuis trois mois pour aboutir à 800 propositions sauront donc aujourd’hui lesquelles de leurs mesures sont retenues par le chef de l’Etat pour définir une nouvelle politique industrielle qui devra replacer la compétitivité des entreprises au cœur de la réflexion et tenter d’enrayer la tendance à la délocalisation.
Quelques mesures semblent avoir plus de chances d’être adoptées et de profiter du milliard d’euros prévu dans le cadre du grand emprunt pour tirer les conséquences des états généraux.
C’est le cas notamment du prêt vert bonifié, destiné à inciter les entreprises à s’équiper pour produire d’une façon plus respectueuse de l’environnement, tout en réduisant leur consommation énergétique.
C’est le cas aussi des aides au retour qui devront favoriser la relocalisation et qui devrait prendre la forme d’avances remboursable pour les PME et les entreprises de taille intermédiaire.
Un livret d’épargne Industrie pourrait également voir le jour, sur le modèle du Livret développement durable qui remplace le Codevi. Un projet qui a plus de chances d’aboutir que celui du crédit d’impôt d’innovation, jugé trop coûteux pour l’Etat.
En matière de propriété industrielle, une proposition envisage de mettre à la disposition des PME et à des prix raisonnables les brevets non utilisés.