Une fois l’étude de marché et le business plan achevés, le créateur d’entreprise doit chercher des financements pour sa création. Bien souvent, ses fonds personnels ne suffisent pas et il lui faut trouver d’autres apports. Plusieurs solutions existent, avec des fonctionnements variés.
Les prêts bancaires personnels
Ce sont des prêts conventionnels qu’il faut contracter auprès de son banquier au nom de l’entreprise.
Les prêts d’honneur
Ils sont attribués par des organismes spécialisés (Réseau Entreprendre, France Initiative Réseau) à taux nul ou bonifié. Toutes les entreprises peuvent y prétendre, quelle que soit leur activité. Néanmoins, l’entreprise en création ne doit pas être détenue à plus de 50 % par une ou plusieurs entreprises existantes pour obtenir ce genre de prêts.
L’EDEN
L’Encouragement au Développement d’Entreprises Nouvelles est une avance qui peut-être perçue par les moins de 30 ans, les demandeurs d’emploi de + de 50 ans, les bénéficiaires d’un Contrat d’Appui aux Projets d’Entreprise ou du Revenu Minimum d’Insertion et les salariés d’une entreprise en cours de redressement judiciaire.
Les Business Angels
Ces anges des affaires sont des particuliers qui investissent 5 à 10 % de leur patrimoine personnel dans la création d’une entreprise. Ils investissent dans des filières qu’ils connaissent très bien et peuvent aussi d’autres compétences, comme l’ouverture de leur réseau de connaissances au créateur.
2. Essaimage, CIGALES, capital risque et concours
L’essaimage
Dans le cadre d’un essaimage, l’entreprise source peut accorder des prêts au salarié qui crée sa propre entreprise.
Les CIGALES
Les Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative Locale de l’Epargne Solidaire (CIGALES) regroupent des particuliers désireux d’agir pour les entreprises locales. Toutes les entreprises peuvent y prétendre si elles s’engagent à respecter certains principes écologiques et sociaux. Les sommes investies par les CIGALES sont en moyenne de 3 000 €.
Le capital-risque
Ces organismes investissent des sommes pouvant aller jusqu’à 300 000 €. Dans la réalité, peu de créateurs font appel à ce genre de car l’organisme cherche surtout à faire des bénéfices sur la plus-value. De plus, il prend part de manière temporaire et minoritaire au fonctionnement de l’entreprise.
Les concours
De nombreux concours existent, permettant aux créateurs de se faire connaître mais aussi de gagner un peu d’argent. Il en existe de nombreux sur tout le territoire, exemple le concours créa’campus, concours numerica…