Beaucoup de candidats à l’entrepreneuriat repoussent l’échéance , faute d’idées et de projets viables. Où et comment provoquer le déclic ?
Des livres en mal d’inspiration qui restent éternellement au stade de la page vierge…comme les écrivains qui n’ont pas la matière suffisante pour se lancer, de potentiels dirigeants d’entreprise, désireux de créer leur propre activité de travailleur indépendant, renoncent à leur projet parce qu’ils butent sur l’essentiel : faire quoi ?
Dans le monde professionnel, et plus spécifiquement dans celui de l’entrepreneuriat, les idées les plus simples sont souvent les meilleures : elles ont en effet le mérite de s’inscrire dans le concret et la cohérence. Encore faut-il prendre la bonne décision et s’arrêter sur le choix le mieux à même de correspondre à la personnalité, aux besoins et aux réelles envies du futur créateur. Il y a donc beaucoup de questions préalables à se poser, et quelques démarches à engager pour aller chercher le déclic ou confronter son intuition au monde réel.
Commencer par se connaître
…et savoir ce que l’on veut pour soi et sa famille.
Le première impulsion, et l’inclination la plus logique, est de s’orienter vers un secteur dans lequel on a déjà exercé. L’expérience et le recul dont on dispose constitue une bonne base de réflexion : on connaît le marché, ses enjeux, son potentiel, son évolution et son avenir. On possède un savoir-faire et aussi un premier réseau, toujours utile pour trouver des appuis au moment de se (re)lancer, surtout si cercle comprend de potentiels clients.
Ceux qui, ont contraire souhaitent bifurquer et changer complétement de métier ont tout intérêt à réaliser un bilan de compétences afin de faire état des lieux de leurs qualifications, et mûrir au contact d’experts et d’accompagnateurs le projet de création d’entreprise. Autre valeur sûre : Les amis et la famille sont souvent de bon conseil et savent, avec leur regard extérieur, déceler les talents et les points faibles de leurs proches. Et la légitimité de dire les choses en toute franchise.
Observer la vie de tous les jours
Les candidats à la création qui ne souhaitent ni poursuivre en indépendant leur ancienne activité de salarié, ni changer de voie, se doivent alors de faire marcher leurs neurones pour faire naître dans leur imagination une idée de concept capables de faire mouche.
L’inspiration est à chercher dans les allées ou les conférences des salons professionnels, là où l’innovation bouillonne, parfois dans le désordre certes. Ou dans le quotidien lorsqu’on s’emploie à trouver une solution à une difficulté technique qui paraît anodine. L’observation est mère de créativité, pour peu qu’on se donne la peine de se creuser la tête, de se projeter en dehors des sentiers battus et de mettre les choses en perspective.
Se lancer en franchise
Lire, se renseigner, prospecter ses amis, ses collègues, ses voisins, garder son esprit, sa curiosité, son inventivité toujours en éveil, scruter ce qui se passe à l’étranger et y trouver un modèle, un produit, un service transposable sur le marché français.
Autres pistes : convertir un métier traditionnel sur le web ou, pour avoir une idée prête à l’emploi, intégrer un réseau de franchise (l’investissement est parfois lourd mais les membres d’un tel réseau partent avec beaucoup plus de certitudes et protégés par une marque qui a déjà fait ses preuves).