Les agents de la fonction publique pourraient subir un jour de carence non pris en charge par la Sécurité sociale en cas d’arrêt maladie.
Aujourd’hui, un salarié du secteur privé placé en arrêt maladie pendant quatre jours n’est pas payé les trois premiers, sa prise en charge ne débutant qu’à partir du quatrième.
Ces jours de carence, instaurés pour contrer les fraudeurs adeptes des arrêts maladie de complaisance, n’existent pas dans le secteur public où tous les jours d’absence sont pris en charge.
Ce privilège pourrait être prochainement remis en cause : selon La Tribune, le ministère de l’Economie envisagerait d’en instaurer un pour les fonctionnaires, et, parallèlement, d’en ajouter pour les salariés du privé (soit quatre au total).
Ces deux mesures permettraient, selon Les Echos, de réaliser une économie de 220 millions d’euros dans les caisses de la Sécu.
Ce durcissement s’inscrit dans la cadre d’une politique plus répressive visant à renforcer les contrôles et instaurer des amendes pour les fraudeurs.
D’autres économies devraient être réalisées avec le projet de refonte du mode de calcul des indemnités journalières, non plus sur 50% du salaire brut mais sur 60% du salaire net.