Le ministre de l’Economie a assuré que l’Etat, actionnaire d’Areva, n’avalisera pas un nouveau plan stratégique prévoyant des suppressions de postes en France.
Après les informations de presse publiées hier faisant état d’un nouveau plan stratégique au sein du groupe français du nucléaire Areva qui entraînerait jusqu’à 1 200 suppressions d’emploi en France, la direction de l’entreprise a apporté un démenti presque immédiat.
Ce matin, le ministre de l’Economie François Baroin lui a emboîté le pas à l’occasion d’une interview donnée sur France 2 dans laquelle il assurait que l’Etat, actionnaire à 87 % du capital d’Areva (de façon directe ou indirecte), « n’acceptera pas que les ajustements économiques, les plans stratégiques d’une entreprise où l’Etat se trouve en position d’actionnaire se fasse au détriment de l’emploi ».
Et le ministre d’affirmer « : « il n’y aura pas de suppressions d’emploi chez Areva en France ».
La précision est importante car le scénario pourrait être différent de l’autre côté du Rhin : la semaine dernière, le quotidien germain Der Spiegel annonçait qu’Areva envisageait de supprimer 1 300 postes en Allemagne suite à la décision prise par la chancelière de sortir le pays du nucléaire d’ici 2022