La Société générale a elle-même reconnu que Jérôme Kerviel, ex-trader la banque, « ne pourra pas payer » les 5 milliards de dommages et intérêts auxquels le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné, le mardi 5 octobre 2010.
Jusqu’ici, les personnalités politiques étaient restées assez silencieuses sur le contenu de ce jugement.
Mais Luc Chatel vient d’estimer, au nom du gouvernement dont il est le porte parole, que la Société Générale devrait « faire un geste » et renoncer à réclamer la totalité des 4,9 milliards.