Vous souhaitez monter votre entreprise et vous ne savez pas comment vous y prendre ? L’idée d’un produit révolutionnaire ne suffit bien souvent pas pour entrer et s’imposer sur le marché. Voici les éléments à prendre en compte.
Profil de l’entrepreneur
En tant qu’entrepreneur, il faut savoir prendre des risques, de pas avoir peur des défis ou de s’engager. De même, une grande capacité d’adaptation aux différentes situations (crise, dégâts, accidents de travail…) sera nécessaire. En outre, l’entrepreneur doit s’informer et se perfectionner en permanence. Il doit également travailler en réseau avec les fournisseurs, les partenaires, les clients, etc.
Conditions d’accès à la profession et obligations
Un entrepreneur doit être majeur, avoir un casier judiciaire vierge et dans certains cas détenir un diplôme particulier. Il est obligatoire d’immatriculer sa société aux registres professionnels, se déclarer aux impôts et s’affilier aux caisses sociales.
D’un point de vue administratif, l’entrepreneur doit établir une comptabilité régulière et véritable en fournissant des factures conformes. Il doit également tenir compte des normes à respecter (hygiène, sécurité, réglementations, etc.).
2. Cadre juridique et avantages fiscaux
Cadre juridique et avantages fiscaux
Avant de choisir un cadre juridique et fiscal, il faut prendre en compte les différents aspects de l’entreprise : financiers, fiscaux et sociaux. Plusieurs formes juridiques sont disponibles : SARL (Société A Responsabilité Limitée), EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou encore le statut d’auto-entrepreneur.
Il existe des avantages fiscaux dans le cadre d’une création d’entreprise :
Un nouvel entrepreneur peut consulter l’administration pour évaluer la validité du montage de son projet en termes fiscaux et juridiques (rescrit fiscal). Il peut également interroger les impôts pour connaître les exonérations liées à la création d’entreprise.
D’un point de vue social, l’entrepreneur peut demander un rescrit social dans le but d’améliorer l’hygiène et la sécurité de son entreprise.
3. Compétences et étude de marché
Compétences requises
Dans le cadre d’une création d’entreprise, il faut disposer d’un certain savoir-faire dans le secteur d’activité où l’entrepreneur compte s’implanter. Le produit ou le service proposé doit être « unique », «différent » et doit se démarquer pour rivaliser avec la concurrence. Une bonne connaissance du produit ou du service offert va de soi. Un entrepreneur doit développer une véritable politique commerciale afin de promouvoir son produit et séduire une clientèle. L’entrepreneur est le personnage moteur dans une entreprise, c’est lui qui motive le personnel, c’est l’intermédiaire entre les différentes parties prenantes (clients, actionnaires, fournisseurs). Sa capacité de gestion doit être exemplaire.
Etude de marché
Il est indispensable de développer une étude de marché afin de connaître la concurrence potentielle et les clients susceptibles d’avoir besoin des produits et/ou des services offerts par la future entreprise. De plus, elle permet de connaître les prix pratiqués pour des produits ou services équivalents. Enfin, cette veille commerciale doit s’effectuer en continu afin d’être le plus compétitif.
4. financement et protection sociale
Financer son projet
Afin de couvrir tous les frais de l’entreprise et de dégager des bénéfices, il est nécessaire de d’évaluer les besoins financiers de la future société. Pour cela, il faut estimer le coût de tous les éléments matériels (mobilier, local, marchandises…) et immatériels (loyers, réglementations, remboursement emprunts…).
Pour les bénéfices, il est indispensable d’estimer le prix de vente des produits et/ou services qui seront proposés par l’entreprise. Les bénéfices devront couvrir la rémunération de l’entrepreneur, des associés ou salariés, le remboursement des emprunts, le financement des investissements et enfin permettre de dégager un fonds de roulement.
Le régime de protection sociale
Le régime social des indépendants (RSI) est obligatoire pour tout entrepreneur. Il permet de disposer d’une couverture sociale solide. Ce régime varie en fonction de la nature de l’activité, du cadre juridique ou encore du statut de l’entrepreneur.