2 474 euros, le salaire moyen par tête en France

L’Acoss, qui collecte les cotisations destinées à la Sécurité Sociale, estime à 17,8 millions de personnes l’effectif global recensé dans l’ensemble des entreprises françaises du secteur privé. Le salaire moyen s’y établirait, par tête, à 2 474 euros.

La France compte 1,5 millions d’entreprises privées où sont employées quelque 17,8 millions de personnes, souligne un bilan de l’Acoss portant sur l’année 2014, publié ce vendredi. Ce chiffre est stable par rapport à l’année 2013, année où le taux d’emploi avait reculé de -0,6%. L’an dernier, l’Acoss a comptabilisé 6 000 suppressions nettes de postes*, mais la situation n’est pas homogène sur l’ensemble du territoire : une amélioration s’est faite sentir dans les départements d’Outre-mer, surtout en Guyane et à La Réunion où le nombre de créations d’emplois s’est respectivement affiché en hausse de +2% et +1,5%.

Plus d’emplois en région parisienne

En métropole, c’est l’Ile-de-France qui affiche le meilleur bilan (+0,3%) avec Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Aquitaine, alors que le marché du travail reste sinistré dans le nord et l’est, surtout en Lorraine (-1,2%), Franche-Comté (-1,2%) et Champagne-Ardenne (-1%). la reprise de l’emploi s’est surtout manifestée dans le secteur des services (+47 000 créations), notamment dans l’informatique et l’action sociale.

Le salaire moyen par tête (SMPT) a continué sa progression et s’établissait en 2014 à 2 474 euros par mois, en hausse de +1,5% par rapport à 2013 (2 435 euros, après 2 392 euros en 2012) au moment où l’inflation était faible (+0,4%), ce qui a permis aux salariés français d’encaisser un gain de pouvoir d’achat de +1,1%, estime l’Acoss.
rappelons que le gouvernement a lancé cet été une série de mesures pour faciliter l’emploi dans les petites entreprises en augmentant les aides à l’apprentissage de smineurs notamment, et en instaurant une prime de 4 000 euros sur les premières embauches.

* Le tableau dressé par l’Acoss est beaucoup plus positif que celui de l’Insee qui comptabilisait en mars dernier  74.000 destructions nettes de postes dans l’emploi marchand  (-0,5%) en 2014.