Avec la crise économique et financière qui secoue actuellement le monde, les patrons ont de plus en plus recours au chômage partiel. Cela permet d’éviter de nombreux licenciements, mais cette mesure a tout de même un coût. L’état français a donc décidé de réagir.
Les mesures qui s’appliquent habituellement en cas de chômage partiel prévoient que l’Etat ne prend en charge qu’un taux minimum des indemnités de chômage partiel qui sont versées au salarié par son employeur. Ces indemnités sont versées pour chaque heure de travail perdu, le plafond d’heures indemnisées étant égal à la durée légale du travail, soit 35 heures hebdomadaires.
L’état verse donc 3,33 € par salarié par heure pour les entreprises de plus de 250 salariés et 3,84 € pour les entreprises de 0 à 250 salariés.
Il arrive que les allocations conventionnelles à la charge de l’employeur soient prises en charge (tout ou partie) par l’état, selon la convention du Fonds national de l’emploi visant à éviter les licenciements économiques ou à en réduire le nombre.
Les recours au chômage partiel se multipliant depuis plusieurs mois, l’Etat a décidé de venir en aide aux patrons, afin que ceux-ci ne se retrouvent pas étranglés par des charges trop importantes, sans rentrées d’argent véritables, leurs entreprises tournant au ralenti.
Pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2009, l’état va prendre en charge à 80% les indemnités de chômage partiel versées aux employés. Dans certains cas (par exemple pour les salariés des Landes mis au chômage partiel suite à la tempête), ce taux de prise en charge pourra atteindre les 100%.