Quelle est la valeur d’une entreprise lorsque vient le moment de la transmettre ? Inestimable, selon le cédant puisqu’il y a passé une partie de sa vie. L’acquéreur lui, même s’il est motivé, y voit tout à faire ou à refaire. Il a étudié l’entreprise selon le marché, la concurrence et un business plan précis. Les négociations peuvent être houleuses.
Le cédant ne se base pas uniquement sur son affect pour estimer la valeur de l’entreprise. Il évalue son investissement en temps, en audit de l’entreprise, mixant la valeur du patrimoine et la valeur du travail compte tenu de l’évolution de la santé de l’entreprise, permet une meilleure approche estimative.
ment. En revanche, il est vrai que les épreuves physiques ou morales, traversées, sont difficilement quantifiables et explicables. La valeur du travail ne mesure pas le marché de l’offre et de la demande, mais elle est à prendre en compte même si on ne peut la chiffrer. Un2. Angles d’évaluation d’une entreprise
On peut commencer à évaluer une entreprise sous trois angles différents. D’abord, il faut étudier la vision patrimoniale. Actifs et passifs de l’entreprise doivent être retracés en revenant à l’époque la plus antérieure possible. Si la comptabilité a bien été tenue, l’historique permet un regard objectif sur ce qu’a été l’entreprise et ce qu’elle représentera. Ensuite, il faut regarder la rentabilité de l’entreprise en actualisant les résultats et les flux de trésorerie prévisionnelle. Cependant, la visibilité à long terme n’est pas assurée. Il faut enfin comparer l’entreprise en cession à d’autres entreprises dans la même situation, et qui se valorisent selon des critères équivalents. Cependant, la transmission d’entreprise est tellement confidentielle que le marché reste replié sur lui-même et les comparaisons deviennent difficiles.
3. Etre accompagné
D’autre part, l’œil d’un expert comptable est souvent bon conseillé, il connaît la situation de l’entreprise, connaît par expérience le marché, et peut mieux évaluer la valeur de l’entreprise. Cette valeur devra être confrontée aux prix mis sur la table par les candidats à la reprise. Plusieurs approches d’évaluation combinées permettent de mieux appréhender les différents types d’acheteurs. Cela permet également d’avoir le bon discours avec chacun. Seule la négociation entre les parties déterminera le prix réel de cession de l’entreprise.